A la rencontre de... Pierrot Landez !

À l'occasion du centenaire du club, nous vous invitons à partir à la rencontre de figures historiques du club. Qu'ils soient anciens joueurs, anciens dirigeants, fidèles supporter ou même bénévoles, ces personnes ont été témoins et acteurs de la légende rouge et noire. Nous sommes allés les voir afin de leur poser quelques questions.

 

Aujourd'hui, nous rencontrons Pierrot Landez, entraîneur-joueur de l’USR dans les années 1980.

 

Bonjour, pouvez-vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je suis Pierrot Landez, j’ai 63 ans et je suis actuellement entraîneur du groupe senior de la JS Lévézou. Cela fait désormais 35 ans que je suis entraîneur. J’ai aussi été joueur puisque j’ai passé 7 ans en national, 17 ans en ligue et 17 ans en district.

 

Quel était votre rôle au sein du club ?

J’ai été entraîneur-joueur seniors et Juniors de 1980 à 1987. Nous avons gagné la Coupe du Midi en 1982. Nous sommes également montés de PH en DH et de DH en D4 (National) en 1983 et 1984 jusqu’en 1987. Nous avons également gagné une Coupe d’Aveyron avec les juniors.

 

Combien de temps êtes-vous resté au club ?

Je suis resté 7 ans au club.

 

Que représente à vos yeux l'USR ?

Ce sont mes meilleurs souvenirs…Tout a débuté avec une bande de copains en PH,  avec laquelle nous gagnons la Coupe du Midi en 1982 et nous montons deux années d’affilées, pour nous retrouver en National avec des joueurs de la région. Et qui dit copains, dit weekends de copains ! Après, l’USR représente une trace indélébile du football en Aveyron et de son sud-ouest, dont il en est le pôle. C’est une identité régionale et un état d’esprit un peu similaire aux argentins et leur « grinta ».

 

En quoi le foot d'avant était différent de celui d'aujourd'hui ?

Chaque village avait son club, et les jeunes de ces villages garnissaient les effectifs. Aujourd’hui, ce sont des zones géographiques qui alimentent des ententes de villages, pour la plupart en zone rurale, et l’animation s’en fait ressentir. De ce fait, les clubs sont obligés d’intégrer des jeunes dans le travail des dirigeants, très vite. Au niveau football, il est quasi similaire, même si le football d’avant était plus intuitif. Aujourd’hui, il est devenu plus discipliné et étudié.

 

Quel est votre meilleur souvenir lié à ce club ?

Indéniablement, il s’agit de la victoire en Coupe du Midi en 1982. C’était un exploit énorme pour une PH de la gagner et  cet événement  a été déclencheur de l’inoubliable aventure réquistanaise. Cela doit être transmis au sein du club, car les jeunes ne savent pas si on ne le leur dit pas. Je garde aussi d’excellents souvenirs de la montée en National, avec la victoire contre Luzenac, autre prétendant à la montée,  avec un engouement incroyable et une belle fête.

 

Et le moins bon ?

Pas le plus important, mais quand nous sommes arrivés au plus haut, un opportuniste à la plume négative s’était immiscé comme dirigeant et avait fait beaucoup de mal au club par sa position.

 

Quel joueur/ coéquipier/ entraîneur/ dirigeant vous a le plus marqué ?

Il m’est trop difficile de ne citer qu’un seul joueur car chacun avait ses propres qualités et je ne veux écarter personne. Nous avions un rempart derrière, très dur dans la performance et solide, un milieu technique et très rapide et une attaque de feu, opportuniste et provocatrice. Je retiendrai Guy Viguié, le Président, et Salade (Salvador Gimenez) qui furent à la base de tout. Mais je n’oublie pas les Papète, Blanco, Audouard, Serge Bérail qui s’occupait de la 2 et aussi Dominique et Claude Austry qui étaient venus me chercher à Rodez.

 

Suivez-vous toujours l'actualité et les résultats du club ?

Bien évidemment ! Tout d’abord parce que je suis encore dans le milieu du football. Puis les réseaux sociaux permettent de suivre l’actualité du club. C’est regrettable que le championnat se soit arrêté à cause de la Covid19. C’était une situation très ouverte, mais les chances de monter, se sont évanouies sans jouer. Ce n’est que partie remise !

 

Nous souhaitions remercier chaleureusement Pierrot Landez d'avoir pris le temps de répondre à nos questions. Et nous vous donnons rendez-vous très vite pour une nouvelle interview.