A la rencontre de... José Casanovas !

À l'occasion du centenaire du club, nous vous invitons à partir à la rencontre de figures historiques du club. Qu'ils soient anciens joueurs, anciens dirigeants, fidèles supporters ou même bénévoles, ces personnes ont été témoins et acteurs de la légende rouge et noire. Nous sommes allés les voir afin de leur poser quelques questions.

 

Aujourd'hui, nous rencontrons José Casanovas, entraîneur-joueur de l'USR dans les années 1970.

 

Bonjour, pouvez-vous présenter en quelques mots ?

Bonjour, je m'appelle José Casanovas. J'ai 75 ans et je vis en Ariège depuis mon départ de Réquista en 1976. J'ai fait mes études au Lycée Technique de Carmaux et durant cette période, j'ai joué en équipe junior et senior à Carmaux et à Albi. À la fin de mes études, je suis retourné en Ariège et j'ai rejoint le club de Tarascon sur Ariège qui était en division d'honneur, jusqu'à mon départ pour Réquista en 1971.

 

Quel était votre rôle au sein du club ?

Mon rôle au sein du club était celui d'entraîneur-joueur.

 

Combien de temps êtes-vous resté au club ?

Je suis resté au club de 1971 à 1976, soit cinq saisons, avant de repartir en Ariège et entraîner pendant 20 ans l'US Luzenac en division d'honneur, D4 et D3.

 

Que représente à vos yeux l'USR ?

Malgré ma très longue carrière à Luzenac, je garde un souvenir inoubliable de mon premier poste d'entraîneur et de mon passage à l'USR, avec toutes les joies sportives et humaines que j'y ai vécu. Mes relations avec ce club sont d'ailleurs toujours existantes puisque je suis toujours en contact avec des anciens de Réquista (anciens président, joueurs ou supporters) que j'ai retrouvé et avec qui j'ai renoué lors du 70ème anniversaire du club.

 

En quoi le foot d'avant était différent de celui d'aujourd'hui ?

Le foot d'avant est différent de celui d'aujourd'hui essentiellement dans l'esprit. Auparavant, jouer était avant tout un plaisir. Le résultat venait après et les égos étaient plus simples à gérer. Désormais, c'est le résultat qui prime sur la joie et la manière de jouer. Cette soif de résultat immédiat empêche les entraîneurs de travailler sur la durée et de faire progresser leur équipe. Les carrières sont écourtées si les victoires tardent.

 

Quel est votre meilleur souvenir lié à ce club ? Et le moins bon ?

L'un des meilleurs souvenirs que j'ai gardé, c'est l'exploit en coupe du Midi. Nous avions éliminé Mazamet, leader en honneur, chez lui, par un score de 1 à 0.

Quant aux mauvais souvenirs, je n'en ai gardé aucun de mon passage à l'USR.

 

Quel joueur/coéquipier/entraîneur/dirigeant vous a le plus marqué ?

La personne qui m'a le plus marqué au sein du club est son président, Georges Malzac. C'est lui qui m'a proposé de venir à Réquista. Il a toujours tenu ses engagements et m'a laissé gérer l'équipe sans aucune intervention sur la partie sportive. Il faisait tout pour soutenir le club. J'ai également été marqué par la cohésion du groupe de joueurs que j’entraînais.

 

Suivez-vous toujours l'actualité et les résultats du club ?

Les premières années, après mon départ, je recherchais les résultats de Réquista dans la presse. Actuellement, un peu moins. Mais étant en contact avec des réquistanais, je suis toujours l'actualité du club.

 

Nous souhaitions remercier chaleureusement José Casanovas d'avoir pris le temps de répondre à nos questions. Et nous vous donnons rendez-vous très vite pour une nouvelle interview.